Comment booster votre pouvoir de persuasion ?

Vous avez sûrement en tête un discours, une prise de parole qui vous a marqué, une présentation, un pitch, une plaidoirie qui a embarqué l’auditoire.

Une prise de parole durant laquelle le silence attentif de la salle était palpable, l’auditoire concentré, voire captivé, voire acquis la cause de l’orateur.

Comment faire pour arriver à pareil résultat ? 🥁

– le charisme ? S’il aide, il ne fait pas tout et, clairement, nous ne sommes pas tous égaux sur ce terrain là.

– la technique argumentative ? Oui mais c’est insuffisant !

En réalité, il y a deux clés préalables indispensables à maîtriser pour être percutant et marquer les esprits.

Ce sont deux clés qui relèvent de votre état d’esprit.

✅ La première clé : C’est la conviction. Croire à 1000% dans ce que l’on dit, son projet etc. Etre convaincu et montrer que l’on est convaincu.
Vous le savez : « quand on est convaincu, on est convaincant ».

Donc, affirmez-vous et osez !

Si vous êtes dans l’hésitation, dans le recul, difficile pour votre auditoire de vous suivre et d’être convaincu par votre pitch s’il ressent que, d’une façon ou d’une autre, il y a une crainte.

Alors, soyez engagé dans votre prise de parole, montrez vos émotions, comme l’enthousiasme ou la colère. Parlez avec fougue ou détermination, et avec sincérité.

Donc, pas de récitation, pas de lecture du powerpoint projeté…

Tout cela suppose une maitrise parfaite du sujet mais aussi quelques répétitions pour être à l’aise avec les mots à l’oral.

Vous verrez, l’engagement, c’est communicatif, ça suscite de l’écoute et de l’intérêt et ça marque les esprits.🏅

✅ La seconde clé : C’est la considération. Considérer votre auditoire. La prise de parole n’est pas un exercice solitaire, elle s’adresse à quelqu’un.

Or, vous devez vous intéresser à lui : avant de prendre la parole (qui est-il, que connait-il du sujet …) et pendant la prise de parole, en le regardant, l’interrogeant et l’écoutant (oui même s’il ne parle pas !).

Le but : créer une connexion avec l’auditoire de façon à vous assurer son écoute, sa bienveillance et son intérêt. 🏅

En pratique, ayez conscience de ces deux points lors de la préparation de votre prochaine intervention et demandez-vous quels éléments vous pourriez mettre en place pour les appliquer (le vocabulaire, le regard, une anecdote client …).

Ces deux clés se travaillent, c’est de la gymnastique intellectuelle et les résultats sont probants, vous gagnerez en pouvoir de conviction ! 

Message secret !

Connaissez-vous cette anecdote ?

Avant tout, savez-vous la différence entre voici et voilà ?

Et donc entre celui-ci et celui-là ? 😀

Généralement, « voici » annonce ce qui est proche, alors que « voilà » évoque ce qui est plus lointain.

Nous employons souvent l’un à la place de l’autre. La confusion est généralisée.

Peut-être n’était-ce donc pas opportun de les choisir comme code secret ! 😵‍💫

Remontons le temps en 1994 … A cette époque, la présidentielle de 1995 est déjà dans les esprits. Une question agite les médias : Jacques Delors, Président de la commission européenne, sera-t-il candidat pour la gauche ?

Si vous avez plus de 20 ans (😉), vous vous souvenez certainement de l’émission 7/7, diffusée sur TF1 le dimanche en fin de journée, rendez-vous d’actualité et de politique incontournable.

Elle était présentée par Anne Sinclair, alors épouse de Dominique Strauss-Kahn. Et, le 11 décembre 1994, elle recevait Jacques Delors.

Tout le monde, y compris elle et son époux, attendait de connaître sa position : ira, ira pas ?

La journaliste révèle l’accord secret suivant : Elle avait demandé avant le début de l’émission à Jacques Delors sa position et était convenue avec son mari, DSK, du code suivant pour l’informer dès le début :

❎Si elle commençait l’émission par « Voici », Jacques Delors était candidat,
❌ Si elle commençait par « Voilà », il ne l’était pas !

Elle a commencé par « Voilà ».

Et quelques minutes plus tard, Jacques Delors expliquait pour quelles raisons il avait décidé de ne pas être candidat à la présidentielle.

Il a fallu à Anne Sinclair beaucoup d’attention pour ne pas se tromper entre « voici » et « voilà » ! Au détriment, explique-t-elle maintenant, de la concentration nécessaire sur le fond.

En commentaire, le lien sur les explications d’Anne Sinclair !

Avez-vous des codes que vous utilisez par exemple avec un collaborateur en réunion, en rendez-vous client ?

La question du non-verbal

J’entends et vous avez sûrement entendu ceci :

93% de la communication orale serait non verbale (à hauteur de 38 % pour la voix et 55 % pour le visuel) ! Et seulement 7% de la communication orale serait verbale (l’usage des mots) !

Sérieusement ?

⛔Pensez-vous vraiment que lorsque vous prenez la parole en public les mots que vous dites n’entrent en jeu qu’à hauteur de 7% ?

⛔J’avoue une certaine lassitude à entendre ces chiffres assénés et martelés le plus souvent par des personnes qui n’ont pas été vérifier de quoi il retournait mais qui prétendent vous apprendre à devenir un bon orateur en fonction de la position de votre petit doigt de pied …

Et pour cause !

❎En résumé :

🔬 Ces chiffres proviennent d’une étude américaine réalisée dans les années 60 portant sur l’expression des sentiments (on est donc assez loin de la prise de parole dans un cadre professionnel).

🔬 Dans d’une première étude, son auteur, Albert Mehrabian, avait demandé à quelques femmes de dire des mots simples doux ou neutres comme « merci » ou « chéri » en modulant le ton de leur voix (par exemple un mot doux avec un ton en colère). Dans une seconde étude, ce même tout petit panel a regardé les photos de 3 visages de femmes (une souriante, l’autre non etc…) photos auxquelles des voix étaient associées, et dont le ton n’était pas nécessairement en accord avec l’image. Pour déterminer la personne qui paraissait la plus sympathique, le panel s’est prononcé essentiellement d’abord en fonction du visuel, c’est à dire des photos présentées, puis en fonction du ton de la voix. Voilà, voilà …

❎On est donc bien loin d’une étude scientifique sur la prise de parole en public.
L’auteur lui-même a regretté l’usage et la dénaturation de son travail ! Il a d’ailleurs pris soin de rappeler que ces expériences concernaient la communication de sentiments et d’états d’esprit.

Qu’en déduire ?

✅ Toujours s’interroger sur les sources et la fiabilités des informations

✅ Douter des qualités du formateur qui vous vendra ces chiffres comme une vérité et sans nuance

✅ Non la posture, si elle fait beaucoup, ne fait pas tout ! La preuve : essayez de parler avec une posture ouverte, une belle voix et dites absolument n’importe quoi, vous ne convaincrez pas grand monde et votre crédibilité ne fera pas long feu.

✅ Mais, il est certain que :

– pour bien parler, il vaut mieux se tenir droit,
– pour bien communiquer, il vaut mieux adopter une posture d’ouverture et avoir une voix audible !

Oui, bien sûr, mais cela n’est pas tout.

Sans un bon discours, sans un bon pitch, c’est-à-dire, une présentation argumentée et structurée, vous n’irez pas loin.

Enfin, la fiabilité des sources et la nuance dans les propos sont aussi vos meilleures alliées.😉

LIRE OU NE PAS LIRE SES NOTES ?

Vendredi, le week-end s’annonce !

Le moment de commencer à se poser, souffler, respirer.🍁

Pour bien finir la semaine, pas de grand discours mais une parole simple, un retour à l’essentiel.⛳️

Parce qu’en #coaching de prise de parole, revient souvent LA question !!

Est-ce que je peux lire mes notes 📝 ?

Pour répondre, j’emprunte les mots d’un ténor du barreau qui explique ne jamais avoir de notes pour ses plaidoiries !

Il explique (et cela vaut pour toutes les prises de parole, #pitch…) :

« Plaider est un art oral …
C’est une façon de s’adresser à un tiers.

Comment imaginer alors qu’on lise un papier ?

Ce serait … ennuyeux au possible, aucune vie n’existerait.

On regarde, on parle avec sa bouche, ses mots, ses yeux, avec une certaine manière d’être.

Quand on lit, on ne parle pas, on récite le discours d’un autre, même si cet autre, c’est soi-même. »

Ce sont peu ou prou les paroles de Maître Jean-Yves Le Borgne, interrogé par @Paroles d’avocats (Lien en commentaire).

Un ténor parmi les ténors ! La recette doit donc être bonne !

En résumé :

📌 Ne pas avoir de notes 🗒 : je le laisse à votre appréciation, à vos préférences. Elle peuvent servir ponctuellement et rassurer.

📌 Ne pas lire ses notes 📖 : je vous renvoie aux propos de Jean-Yves Le Borgne. Sauf à vouloir faire une intervention éteinte, ennuyeuse et sans vie, évitez de lire vos notes quand vous prenez la parole !

Vous en dites quoi ?

Votre avis, vos expériences m’intéressent👇 et des milliers de like m’intéressent également ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉

Si vous souhaitez développer votre charisme à l’oral et apprendre à ne plus lire vos notes, en équipe ou en individuel, contactez-moi : 📬contact@advocatio.fr

#prisedeparoleenpublic#avocat#plaidoirie

L’ELOQUENCE EN ENTREPRISE

Eloquence et entreprise : l’importance de former les collaborateurs

Dans quel but ?

👉 Faire de vos collaborateurs de meilleurs communicants
👉 Favoriser leur employabilité
👉 Fédérer les équipes
👉 Développer leadership, assertivité et écoute

 Pourquoi ?

– Faire passer ses idées, motiver une équipe, vendre un projet supposent de générer de l’adhésion et cela passe par une bonne communication, notamment orale.

– Prendre la parole permet de motiver les collaborateurs plus facilement, de partager idées et enthousiasme plutôt que d’échanger des dizaines de mails à longueur de journée.

– La parole permet d’avancer, de construire, de se comprendre, de lever les conflits, de progresser, de fédérer les équipes, et aussi de négocier, de convaincre …

📌 Il est donc indispensable de former les collaborateurs à la prise de parole en public.

📌 Et au-delà de l’acquisition des techniques de communication, le coaching de prise de parole en public est un moment fédérateur pour les équipes, renforçant leur cohésion et donc leur force.

🚀 C’est ce que propose AdVocatio – prise de parole en public.

Au cours de ces coachings, je vous partage mon expérience et mes techniques d’#avocat pour une communication orale plus efficace 🚀.

Pour en savoir plus :  contact@advocatio.fr
Je répondrai avec plaisir à toutes vos questions ! 😀

Mieux communiquer

C’est une des plaies en entreprise, si si !

Il pollue les interventions même les mieux préparées

Il complexifie la communication

Il ne permet pas le dialogue, ni l’envie d’écouter …

C’est : Le jargon !

Bien sûr, il est inhérent à l’entreprise, à un métier, à des fonctions.

Bien sûr, il facilite la compréhension et la rapidité des échanges mais uniquement entre ceux qui savent !

Et c’est là que le bât blesse. Sorti du petit cercle de collaborateurs où l’on vous comprend car ce vocabulaire est votre socle commun, impossible de vous suivre à 100 %.

En effet, tous vos interlocuteurs ne partagent pas ce même langage, ce même jargon, ils n’ont peut-être pas vos compétences techniques.

💡 Comment alors faire passer vos idées, être un bon communicant, porter les valeurs de votre entreprise et ses projets à l’extérieur ?

3 outils :

– Etre impactant suppose avant toute chose de savoir à qui on s’adresse pour adapter son niveau de langage.

– On limite le jargon et les acronymes

– On rend son intervention vivante en racontant des histoires.

Essayez lors d’une prochaine intervention, vous ne risquez rien à part des retours très positifs 🌞

#communication #entreprise #prisedeparoleenpublic

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comment la distance influence votre communication

Le saviez-vous ?
 
👉 La distance physique entre les individus influence leur communication.
 
👉 On parle de la proxémie. Selon les travaux de l’anthropologue américain Edward T. Hall, il s’agit d’une forme de communication qui désigne l’utilisation de l’espace et de la distance (et la variation de cette distance de cet espace) entre nos corps quand nous communiquons.

Vous avez tous fait l’expérience d’un individu qui s’approche très près de vous (dans le métro, dans une réunion). Par réflexe, vous reculez. Pourquoi ?

Les distances qui séparent les individus sont répertoriées en quatre catégories principales :
✔La zone intime (entre 15 et 50 cm) : zone comprenant une grande implication physique et émotionnelle (notre espace vital réservé aux proches)
✔La zone personnelle (entre 50 cm et 1,20 m) : utilisée dans les conversations amicales par exemple
✔La zone sociale (entre 1,20 et 3,50 m) : celle de l’interaction au travail par exemple
✔ La zone publique (supérieure à 3,50 m) : quand on parle à des groupes.

Or, quand un individu que vous connaissez peu pénètre dans votre zone intime ou personnelle, cela crée du stress, vos neurones identifiant une situation de danger.

Ce qui n’est pas le cas dans la zone dite « sociale »,  qui est au contraire la distance classique utilisée dans le cadre de relations professionnelles, lors d’une réunion par exemple.

Nous réagissons à ces règles de façon inconsciente.

En matière de communication, la distance joue donc un rôle.

📌 Ainsi, en avoir conscience permet d’en jouer et, le cas échéant, d’imposer une large zone de protection en augmentant la distance avec son interlocuteur afin de limiter les connexions, notamment sensorielles et donc les émotions. Cela revient donc à une forme de contrôle de la situation et donc de l’échange. De la même façon, un leader peut chercher à s’imposer en envahissant votre espace personnel, voire intime.

📌 Trouver la bonne distance n’est pas chose aisée. Elle dépend du contexte et des individus. A vous de faire vos expériences selon vos besoins.

📌 Par exemple : pour recruter un collaborateur, Bernard Tapie appliquait la règle des trois vingt, à savoir les vingt premières secondes, les vingt premières paroles, les vingt centimètres du visage (les commerciaux connaissent bien cette règle des 4 20 en réalité). En s’immisçant volontairement dans la bulle intime de son interlocuteur, il le cernait bien plus rapidement (car la première impression est toujours la bonne) et prenait sans doute un certain ascendant.

Et vous, utilisez-vous le pouvoir de la distance ? Quelles sont vos expériences dans ce domaine ?

Merci à la Directrice des Ressources Humaines avec laquelle j’ai échangé sur le sujet cette semaine. 😉