DOUTER

Je doute. De tout et souvent. Plus encore quand je dois prendre la parole. Est-ce votre cas ?

Sur cette photo, je souris.


Enfin, timidement… je l’ai prise avant une plaidoirie au Conseil de prud’hommes de Paris il y a quelques semaines.

A ce moment-là, je suis concentrée et la concentration passe pour moi par la détente !

La photo aurait été bien différente après.

Après une prise de parole, je reste dedans. L’adrénaline me maintient dans un état de concentration et d’excitation.

Puis, vient le retour à la réalité et au ressenti.

Le moment terrible où l’on se refait le film… : 🎬

« j’ai oublié ça… mais pourquoi j’ai dit ça … j’étais mauvaise …».

Heureusement, la raison finit par reprendre le dessus !

Comment ?

✅Pour progresser, il faut interroger ses pratiques mais encore faut-il être un brin objectif !

✅Je laisse donc passer 24 heures après une prise de parole importante pour m’auto debriefer !

📌 Le but étant d’avoir un peu de recul et se souvenir aussi qu’il y a toujours un décalage entre ce que vous ressentez et ce que les autres ont perçu.

📌 C’est un des axes de travail dans mes coachings de prise de parole : avoir conscience de l’image que vous envoyez à l’auditoire, que vous dégagez.
Parfois le décalage est saisissant entre la maîtrise perçue par l’auditoire et l’état de tempête interne ressenti par l’orateur.

En résumé :

– Prenez conscience de façon objective de ce que vous dégagez quand vous prenez la parole,

– Et ne laissez pas le stress et/ou les doutes sur vos capacités annihiler votre discernement !

Pour cela, demandez du feed-back à vos collaborateurs, proches, filmez-vous etc.

Ou : suivez en solo ou en équipe un de mes coachings 😉

Pour me joindre, un simple mail à cette adresse : 📮contact@advocatio.fr

Question : Vivez-vous aussi ces moments d’auto flagellation après une prise de parole ? Partagez vos réponses en commentaires 👇

#prisedeparoleenpublic #eloquence #communication #confiance
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LIRE OU NE PAS LIRE SES NOTES ?

Vendredi, le week-end s’annonce !

Le moment de commencer à se poser, souffler, respirer.🍁

Pour bien finir la semaine, pas de grand discours mais une parole simple, un retour à l’essentiel.⛳️

Parce qu’en #coaching de prise de parole, revient souvent LA question !!

Est-ce que je peux lire mes notes 📝 ?

Pour répondre, j’emprunte les mots d’un ténor du barreau qui explique ne jamais avoir de notes pour ses plaidoiries !

Il explique (et cela vaut pour toutes les prises de parole, #pitch…) :

« Plaider est un art oral …
C’est une façon de s’adresser à un tiers.

Comment imaginer alors qu’on lise un papier ?

Ce serait … ennuyeux au possible, aucune vie n’existerait.

On regarde, on parle avec sa bouche, ses mots, ses yeux, avec une certaine manière d’être.

Quand on lit, on ne parle pas, on récite le discours d’un autre, même si cet autre, c’est soi-même. »

Ce sont peu ou prou les paroles de Maître Jean-Yves Le Borgne, interrogé par @Paroles d’avocats (Lien en commentaire).

Un ténor parmi les ténors ! La recette doit donc être bonne !

En résumé :

📌 Ne pas avoir de notes 🗒 : je le laisse à votre appréciation, à vos préférences. Elle peuvent servir ponctuellement et rassurer.

📌 Ne pas lire ses notes 📖 : je vous renvoie aux propos de Jean-Yves Le Borgne. Sauf à vouloir faire une intervention éteinte, ennuyeuse et sans vie, évitez de lire vos notes quand vous prenez la parole !

Vous en dites quoi ?

Votre avis, vos expériences m’intéressent👇 et des milliers de like m’intéressent également ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉

Si vous souhaitez développer votre charisme à l’oral et apprendre à ne plus lire vos notes, en équipe ou en individuel, contactez-moi : 📬contact@advocatio.fr

#prisedeparoleenpublic#avocat#plaidoirie

UNE ORATRICE à L’ASSEMBLEE

Si je vous dis :

 » Produit, consomme, crève »

ou :

« le chaos, c’est vous,
la provocation, c’est vous,
la violence sociale, c’est vous ».

Qui est-ce ?

Des indices :

✅une éloquence travaillée : Rythme ternaire, épiphore …

✅ un style direct et percutant où le fond de la pensée est aligné avec le vocabulaire utilisé et le recours aux formules comme des uppercuts, opposant le camp du bien et celui du mal, bref une seule et même couleur, fil rouge qui transpire à chaque instant

✅ une voix grave et un regard direct.

👉 Ce sont quelques-uns des éléments qui composent la signature rhétorique de la Députée Mathilde Panot, Présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

Interrogée sur son style direct et sans concession, elle déclare « ce n’est pas réservé aux hommes d’être tribun et aux femmes d’être douces….ce temps-là est révolu ». Elle explique avoir été formée par Jean-Luc Mélenchon et avoir travaillé la prise de parole.

💡 Que peut-on en retenir ?

🚀 que la prise de parole (quelle que soit sa forme) s’apprend et se travaille (il n’y a pas de mystère)

🚀 que l’on peut être une femme et s’exprimer de façon forte, abrupte

🚀 que la clé réside notamment dans l’authenticité. Elle dit ce qu’elle pense et comme elle le ressent. L’alignement (la congruence) est parfait, il n’y a pas de jeu de déclamation ou d’interprétation.

Les prises de parole de Mathilde Panot ne laissent pas indifférents (quelles que soient nos idées politiques), elles marquent les esprits.

C’est une femme, ancrée dans son époque. Que l’on partage ou pas ses opinions politiques, elle fait partie de celles qui osent donner de la voix.

Vous la connaissez ?


PRESIDENTIELLES 2022 EPISODE 5


Comment se préparer à une prise de parole en public ?

Prenons pour exemple (au hasard…) le débat de l’entre-deux tours.

Vous l’avez compris : chacun des candidats s’isole et le prépare. Bien sûr, l’enjeu est de taille mais retenez : les prises de parole sont rarement réussies si elles ne sont pas travaillées en amont.

En l’espèce, que sait-on de cette préparation ?

📂Les candidats doivent être en forme (on se souvient de l’effet désastreux de la fatigue sur Marine Le Pen il y a 5 ans).
📂Les candidats préparent méticuleusement leurs dossiers, qu’ils doivent maîtriser sans trop consulter leurs fiches le jour J et dont le nombre doit être absolument limité.
📂Les candidats doivent faire preuve d’ethos, comprendre de crédibilité. S’énerver ou faire preuve de trop d’arrogance n’envoient pas un bon signal et n’inspirent pas confiance. En effet, un président, particulièrement dans le contexte international que l’on connaît, doit faire preuve de maîtrise, de soi comme des dossiers.
📂Dès lors, les mots mais aussi la posture et le ton de la voix sont à travailler.

Pour cela, aucun mystère, les candidats travaillent et … répètent. Ils font et refont le débat, à l’aide de leurs conseillers. Chaque question, chaque posture est passée au crible. On dit même que le partenaire de Marine Le Pen ressemblerait à Emmanuel Macron.

Bref, répéter une intervention est une clé indispensable pour qu’elle soit réussie, que ce soit un débat de l’entre-deux tours ou un pitch. Le travail de la posture, d’une punchline savamment préparée, la maîtrise et l’apparente spontanéité sont en réalité le fruit d’une bonne dose de répétitions.

Alors, le faites-vous ?
📌Avant une audience, répétez-vous votre plaidoirie (ne pas confondre avec le par cœur) ?
📌Avant la présentation de votre plan stratégique au CoDir, avez-vous pris le temps d’une répétition à l’oral ?
📌Avant de pitcher 1 minute devant des investisseurs, combien d’entraînements à voix haute ?
 
Maîtriser ses dossiers et ses fiches est un très bon début, mais totalement insuffisant. La prise de parole est un exercice à part entière. Il suppose de s’entraîner à dire les choses et savoir comment on va les dire.
 

Un jour d’audience, un jour de prise de parole, un jour de stress …



📍 Le premier stress et presque le principal pour moi, savoir où je vais (car on ne plaide pas toujours au même endroit) et comment j’y vais. Prendre le train, regarder le paysage, trouver le palais (quand on connaît mon sens de l’orientation !). Ce sont donc finalement des considérations purement matérielles qui conditionnent mon trac. Puis vient l’attente et avec elle une forme de détente. C’est un métier de patience.

📍 Deuxième stress : l’arrivée du contradicteur. Il existe donc. Le voir, l’observer, imaginer son état d’esprit. C’est donc lui que je vais combattre. Ça devient réel, ça prend corps. Le voir qui relit ses notes, débat d’un point avec son client. Se demander de quoi ils peuvent bien parler et douter : leur dossier est-il si dense qu’il mérite encore des explications ? Mon dossier est-il si mince qu’il ne nécessite pas que j’y replonge ? Les doutes, inévitables, mais vite balayés grâce à la préparation des jours précédents, d’où naît cette conviction que je peux me reposer sur le travail accompli en amont, je maîtrise le dossier.

⚔ Enfin, l’impatience. Je plaide systématiquement en dernier (en défense). Je trépigne quand j’entends mon contradicteur, je voudrais lui répondre tout de suite mais j’affûte aussi mes armes, comprendre : les premiers mots de ma plaidoirie qui me viennent toujours à l’écoute de l’autre, rebondir sur ses mots.

Que faut-il en retenir 💡 : le stress est propre à chacun, mais il se gère, des exercices efficaces et simples existent. Pour le lieu, c’est autre chose mais si vous en avez la possibilité, avant une prise de parole, repérez l’endroit où vous allez parler, son agencement, les contraintes techniques, l’endroit où vous allez poser vos notes, votre ordi … Autant de tracas et de risque de couac en moins ! 💪 🎤


Parler sans stress – Coaching prise de parole en public #Advocatio

contact@advocatio.fr


Peur de parler en public 

Saviez-vous qu’un discours improvisé a été réécrit trois fois.

C’est un grand orateur qui parle, Winston Churchill.

Que faut-il en retenir ?

Contrairement aux idées reçues,

  • être un bon orateur n’est pas forcément un talent inné.
  • prendre la parole, cela s’apprend.
  • Une des clés de l’apprentissage est l’entraînement. Si vous avez une intervention à faire, répétez là ! Iriez-vous jouer une compétition de tennis sans entraînement ? non. Donneriez-vous un concert sans répétition ? non. C’est la même chose pour prendre la parole : répétez, répétez et répétez. Deux avantages : un stress limité et une présentation maitrisée et plus percutante.

Progresser

Etre à l’aise lors d’une prise de parole en public, cela s’apprend.

Petit truc : avant de vous lancer, repensez à un discours que vous avez apprécié et à un autre que vous n’avez pas aimé.

Prenez le temps d’y réfléchir puis de noter les raisons pour lesquelles vous avez aimé et pas aimé. Faites une colonne + et une colonne – (par exemple : un ton de voix ennuyeux, un échange avec le public…).

Ces premiers éléments vous serviront de guide pour préparer votre intervention.

Le public

Prendre la parole en public, cela parait évident mais dans « prise de parole en public », il y a « public ».

Retenez : faire passer un message suppose avant toute chose de prendre en considération celui auquel vous vous adressez.

Cela suppose de penser à lui quand vous rédigez votre intervention (public averti ou pas par exemple) et d’être attentif à lui quand vous parlez (il baille, boit vos paroles …).

Je retiens cette jolie phrase « On démarre son histoire là où se trouve le public » (hashtagMichelLevyProvencal, les secrets des meilleurs orateurs).

Le saviez-vous ?

Pour être à l’aise lors d’une prise de parole … Vous pensez à votre discours, votre powerpoint, votre voix, peut-être vos mains qui tremblent… et si vous pensiez à vos pieds ?

On s’exprime mieux avec un corps tonique et bien placé.

Ayez donc les pieds espacés (largeur des hanches à peu près) et bien ancrés dans le sol. Et maintenant redressez vous et exprimez-vous !