Un des meilleurs conseils que j’ai reçus

Quand je suis devenue coach en prise de parole en public, il a fallu trouver des clients. 😃

J’ai donc

✅ travaillé à développer mon réseau
✅ pitché mon activité
✅ écouté les conseils de ceux qui avaient su développer une belle activité.

J’en ai retenu un surtout :

« vos clients, c’est ceux qui en parlent le mieux ». 🗣️

Pas besoin de longs discours ou de pitchs miraculeux, rien ne remplace l’expérience de vos clients, qui sont vos meilleurs ambassadeurs.

Voilà la leçon que j’ai retenue.

Ce matin, je cherchais les meilleurs mots pour vous dire l’utilité d’un coaching en prise de parole et art de convaincre.

Alors, je partage le témoignage d’un de mes clients, Avocat, que je remercie sincèrement, ces mots me touchent et me rappellent pourquoi j’ai choisi de transmettre. 🙏

1️⃣ En quoi la formation vous a été utile ?

Angoissée par la prise de parole en public, cette formation m’a été très bénéfique. Elle m’a notamment permis de gagner en assurance en prenant conscience de mes faiblesses mais aussi de mes atouts (!), lesquels ne sont pas toujours ceux auxquels on pense. Avec Sophie, nous avons donc travaillé sur ces points faibles grâce à l’apprentissage de techniques de gestion du stress ou encore de techniques pour maitriser l’intonation et le rythme de sa voix, tout en optimisant les points forts.

2️⃣ Quelles compétences pensez-vous avoir acquises ou développées grâce aux ateliers ?

Des techniques de gestion du stress efficaces.
Des techniques pour mieux convaincre et garder l’attention de son auditoire.
Grâce à ces techniques, je ne travaillerai plus jamais de la même manière mes prises de paroles en public.

3️⃣ Recommanderiez-vous AdVocatio ?

Oui sans hésitations. L’art oratoire regorge de techniques et de surprises insoupçonnées, que Sophie nous transmet avec passion, toujours dans un cadre bienveillant et détendu. Je n’hésiterai pas à faire appel à nouveau à Sophie pour préparer de nouvelles prises de parole.

👉 Si vous souhaitez être le prochain, en individuel ou en équipe, prenons rendez-vous
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PLAIDER AU FEMININ ?

 Y a -t-il une façon de plaider au féminin, une façon de plaider féminine ?

Je ne m’étais jamais posée la question !

Avocate pendant 20 ans, j’ai toujours plaidé comme j’étais, comme je voulais, sans m’opposer plus ou moins selon que mes confrères étaient masculins ou féminins.

Le ton de ma voix, la force de frappe de mes arguments dépendaient de mon dossier, de mon client, de mon contradicteur et de la qualité d’écoute des juges.

Etre une avocatE ne rentrait donc pas dans mon logiciel quand je préparais mes plaidoiries.

Et la compétence, comme la médiocrité, n’ont pas de sexe. J’ai entendu des consoeurs avec des voix fortes et pleines d’assurance et à l’inverse des confrères timides et bredouillants. Je n’ai pas relevé dans l’exercice une façon masculine et une façon féminine.

📌 Les temps changent.

Je suis maintenant coach en prise de parole et art oratoire et on me sollicite pour apprendre à convaincre au féminin.

⛳️ C’était notamment le sujet de l’émission « un monde en doc » animé par Rebecca Fitoussi sur Public Sénat et diffusé après l’excellent documentaire « Tenoras : paroles d’avocates » de Lisa Vignoli et Julia Minkowski

A la question : plaide-t-on différemment quand on est une femme, elles répondent que :

– la plaidoirie n’est pas nécessairement genrée. D’autant plus que nous plaidons telles que nous sommes.

– Mais, les femmes ont eu peu de modèles. Elles ont donc dû trouver une autre façon de plaider et s’inventer en dehors de l’image d’Epinal de l’avocat pénaliste à la grosse voix et qui occupe tout l’espace, dont le Ministre de la justice actuel, avocat, Éric Dupond-Moretti, est un bon exemple.

Ces femmes avocates pénalistes expliquent adopter des postures plus discrètes, avoir des voix qui portent moins, emprunter des chemins différents, avec une approche plus fine, faisant également preuve de davantage d’imagination, de liberté et de créativité.

On peut donc s’affirmer d’une façon différente même dans un domaine où le rapport de force fait presque loi.

Que retenir ?

Une voix douce, une petite stature, être une femme … ne sont pas des obstacles pour une prise de parole combative et convaincante.

En conclusion : Soyez vous-même ! Cultivez vos singularités et ne vous comparez pas !

Si vous souhaitez prendre conscience de vos atouts, plaider comme vous êtes, contactez-moi.

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Un outil pour convaincre

Une chose essentielle à savoir !

🎤 Quand vous plaidez ou quand vous prenez la parole en public, vous êtes concentrés sur votre dossier, vos arguments et sur vos supports, notes ou ppt. Et cela peut engendrer un sérieux problème !

🎤 En effet, si la maîtrise du dossier et de la parole est un préalable indispensable à toute prise de parole en public, cela reste totalement insuffisant !

Il manque un élément essentiel, celui qui fera de vous un bon orateur et qui vous permettra de convaincre plus facilement. 💪💪

🪄Cet élément, c’est le public. Votre auditoire. Vos juges.

✅ Pourquoi ?
Quand vous plaidez ou quand vous prenez la parole en public, vous ne le faites pas pour vous mais pour celui qui vous écoute, pour celui que vous devez convaincre. Vous devez donc le considérer.

✅ C’est-à-dire ?
💡Le considérer, c’est penser à lui quand vous préparez votre intervention ou votre plaidoirie et orienter en fonction vos arguments, vos exemples.

💡Le considérer, c’est vous adapter à lui quand vous parlez. C’est engager un dialogue, entrer en connexion avec lui, le sentir.
Ainsi, par exemple, lors d’une plaidoirie, c’est avec les juges auxquels nous nous adressons avec lesquels nous devons entrer en connexion, pas avec le public, ni le contradicteur.

✅ Comment ?
💡Il existe différentes techniques, astuces qui passent tant par le corps que par les mots et que nous travaillons en atelier de coaching de prise de parole.

💡Mais la première d’entre elles est bien de prendre conscience que vous vous adressez à quelqu’un et pas à un mur !
Prenez de la hauteur et du recul pour être attentif et observer votre auditoire ! Vous êtes sur la bonne voie si, après votre intervention (et pendant !), la première question que vous vous posez n’est pas « est-ce que j’ai tout dit ?» mais « est-ce qu’ils ont compris ? ».

Selon moi, entrer en connexion avec l’auditoire est sans doute un des points les plus importants, si ce n’est le plus important, pour être un orateur convaincant.

« Je ne dis pas que l’orateur doit se plier aux opinions de l’auditoire. C’est exactement le contraire. Le but qu’il se propose est de plier l’auditoire à son opinion. Dans toute agglomération humaine, …, il s’établit spontanément une disposition commune, une semblable manière de réagir, un climat, comme on dit aujourd’hui, il serait plus exact de dire : une complicité. Celui qui parle doit deviner le secret et faire partie du complot » (Jacques Charpentier, « Remarques sur la parole », une vieille édition trouvée par chance mais le livre vient d’être réédité).

Prendre en considération l’autre n’est pas chose facile. Cela s’apprend et vient avec la pratique.

Un jour d’audience, un jour de prise de parole, un jour de stress …



📍 Le premier stress et presque le principal pour moi, savoir où je vais (car on ne plaide pas toujours au même endroit) et comment j’y vais. Prendre le train, regarder le paysage, trouver le palais (quand on connaît mon sens de l’orientation !). Ce sont donc finalement des considérations purement matérielles qui conditionnent mon trac. Puis vient l’attente et avec elle une forme de détente. C’est un métier de patience.

📍 Deuxième stress : l’arrivée du contradicteur. Il existe donc. Le voir, l’observer, imaginer son état d’esprit. C’est donc lui que je vais combattre. Ça devient réel, ça prend corps. Le voir qui relit ses notes, débat d’un point avec son client. Se demander de quoi ils peuvent bien parler et douter : leur dossier est-il si dense qu’il mérite encore des explications ? Mon dossier est-il si mince qu’il ne nécessite pas que j’y replonge ? Les doutes, inévitables, mais vite balayés grâce à la préparation des jours précédents, d’où naît cette conviction que je peux me reposer sur le travail accompli en amont, je maîtrise le dossier.

⚔ Enfin, l’impatience. Je plaide systématiquement en dernier (en défense). Je trépigne quand j’entends mon contradicteur, je voudrais lui répondre tout de suite mais j’affûte aussi mes armes, comprendre : les premiers mots de ma plaidoirie qui me viennent toujours à l’écoute de l’autre, rebondir sur ses mots.

Que faut-il en retenir 💡 : le stress est propre à chacun, mais il se gère, des exercices efficaces et simples existent. Pour le lieu, c’est autre chose mais si vous en avez la possibilité, avant une prise de parole, repérez l’endroit où vous allez parler, son agencement, les contraintes techniques, l’endroit où vous allez poser vos notes, votre ordi … Autant de tracas et de risque de couac en moins ! 💪 🎤


Parler sans stress – Coaching prise de parole en public #Advocatio

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