Mes 3 plus grandes difficultes

Mes 3 plus grandes difficultés comme oratrice 🗣️

Je fais deux métiers de parole. Je suis avocate et coach de prise de parole en public et art de convaincre.

La parole convaincante est mon métier et ma passion. Mais ne croyez pas que cela est toujours simple !

Je suis confrontée à 3 difficultés, contre lesquelles je dois régulièrement lutter.

1️⃣ Première difficulté

❌ Préparer ce que j’ai à dire !
J’en ai déjà parlé, je n’aime pas tellement écrire. Plus précisément, je n’aime ce premier moment face à la page word blanche où tout est à trouver, à imaginer, les idées, l’intention, comme les mots, le fil rouge ….
J’ai l’impression d’être face à une montagne que je dois abattre à la petite cuillère ! 📝

❎Solutions
Se mettre dans de bonnes conditions.
Pour moi, c’est attaquer la rédaction le matin, ce doit être la première tâche de la journée car c’est le moment où je suis le plus efficace ⏰. Pour faciliter ma concentration, j’ai besoin d’un bruit de fond continu (radio ou être dans un café ☕) et, enfin, ne pas avoir froid ! C’est d’actualité !

2️⃣ Deuxième difficulté

❌ L’irrégularité
Ma faculté de concentration est inégale. Il y a des jours « sans », sans jus, sans idée, sans envie, où même la parole est compliquée et pas aussi fluide que je le voudrais.

❎Solutions
Pour « assurer », pas de mystère, il faut s’appuyer sur la technique.

Donc, avoir une parfaite maitrise de son dossier. S’il a été suffisamment bien préparé en amont, la prise de parole sera bonne, même dans un jour « sans ».

Maîtriser aussi les techniques de l’art oratoire. Ce sont les fondations d’une prise de parole réussie et qui vous sauveront les jours « sans ».

En effet, le corps et le cerveau ont une mémoire et des automatismes qui se mettent en route dans chaque situation similaire.

Cela suppose l’entrainement et l’expérience.

3️⃣ Troisième difficulté

❌ L’impatience
Quand commence l’audience, le rendez-vous, je trépigne ! L’envie de parler, et surtout, je l’avoue, de couper la parole à mon contradicteur quand son propos me semble faux ou abusif !
Dans un débat, j’étais l’enfant qui lève le doigt tout le temps (« moi moi moi ») de peur de perdre mon idée et pour avoir une répartie immédiate. Mais c’est pénible pour l’auditoire, parfois impoli.

❎Solutions
Pour ne pas réagir trop vite, j’ai toujours un stylo en main et un papier sur lequel je note mes remarques et réactions ! C’est une pratique de délestage !
J’ai aussi l’habitude de bien respirer et d’adopter la poker face, ce qui par l’attention que cela suppose, calme les impatiences !